El Aroui

by Mhamed

Il naît le 4 de Mohamed El Aroui et d’Achoucha Mzali3,5. Après des études primaires dans sa ville natale, il poursuit des études secondaires au Collège Sadiki dès 19121. Le commerce de son père ayant fait faillite, il interrompt sa scolarité pour travailler comme commis au ministère du travail et voyage à travers les caïdats du pays : EnfidaKairouanThalaGafsaSkhiraJendoubaBou SalemDjerba et Essouassi1. En 1927, il devient clerc d’avocat1 et traduit dans le même temps deux colonnes pour le journal arabophone Ennahda dont il rejoint ensuite le service des petites annonces avant d’être chargé de son imprimerie1. Par la suite, il en est administrateur puis directeur de la rédaction3.

Il fonde en 1930 l’hebdomadaire francophone Le Croissant tunisien mais, au bout de treize livraisons, est assigné en justice pour avoir diffamé un juge et se voit condamné à un mois de prison et 5 000 francs d’amende1. Il doit alors cesser la publication de son journal3 et rejoint la rédaction du Petit Matin de Simon Zana en 1932 pour y devenir chroniqueur culturel. Dans ce contexte, il préside la Fédération tunisienne de théâtre ainsi que la Troupe du théâtre populaire et fait partie de plusieurs comités directeurs de sociétés théâtrales3.

Il rejoint Radio Tunis dès sa création en 19383 et y occupe successivement les postes de vice-rédacteur en chef des informations, de présentateur du journal en arabe dialectal, de commentateur des matchs de football et enfin de directeur de 1949 à 1956. Après l’indépendance, il acquiert une grande notoriété grâce à sa chronique quotidienne sur les ondes de la radio nationale et surtout à ses contes dominicaux traditionnels toujours diffusés à ce jour. Toutefois, selon une étude effectuée par Mediascan du 8 au  sur un échantillon de 3 150 individus, ses histoires diffusées sur Canal 21 ne remportent plus que 1,1 % des parts de marché de l’audience des principales émissions répétitives de Tunisie 7Hannibal TV et Canal 21.

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